Les difficultés en math sont-elles une fatalité ?

 

Les enquêtes nationales et internationales décrivent une situation française préoccupante des niveaux en mathématiques, soit chez les enfants scolarisés, soit chez les adultes.

Constat : les enquêtes nationales et internationales décrivent une situation française préoccupante des niveaux en mathématiques, soit chez les enfants scolarisés, soit chez les adultes.

Une déficience d’origine biologique ?

Ce n’est pas le cas !

L’héritage génétique ou une anomalie biologique serait-il à l’origine des difficultés en calcul ou en mathématiques ? « L’Association pour la Prévention de l’Innumérisme », a pris position sur la situation de nos scolaires ‘fragiles‘ depuis 2009 et répond clairement, NON.

Cet engagement s’appuie sur les constats de terrain depuis 20 ans, sur les écrits des auteurs constructivistes du siècle dernier mais aussi sur les recherches scientifiques récentes, notamment celles concernant la dyscalculie (revue ANAE, 2009). Une pathologie, pour expliquer les difficultés en math ? Non, selon cette étude, la dyscalculie serait, en fait, très marginale, moins de 1% de la population scolaire ; ce taux se situant dans la marge d’erreur possible, les auteurs pensent que la dyscalculie n’existe pas.

Les difficultés, elles, sont réelles. Alors, il convient de parler d’innumérisme, qui est une situation provisoire, donc susceptible d’évolution, d’une personne ayant de graves difficultés en calcul. L’origine environnementale, sociale, familiale ou scolaire en serait, donc, la cause. En France, depuis 30 ans, un nombre croissant d’élèves est concerné selon les enquêtes nationales ou internationales.

L’étude Innumérisme et chômage