« La dyscalculie développementale (pathologie) n’existerait pas » Jean-Paul FISCHER (2009)
Jean-Paul FISCHER (Professeur en psychologie du développement à Nancy) publie dans la revue professionnelle ANAE (Approche Neuropsychologique des apprentissages chez l’Enfant) N° 102 en juin 2009, les conclusions d’une quinzaine de chercheurs[1] , dont Michel VIGIER, Président API nationale. « La dyscalculie développementale n’existe pas en tant que trouble (pathologique) d’une réelle importance, sa prévalence étant inférieure à 1 % ».
Le succès dans l’apprentissage et la remédiation serait donc accessible à tous les élèves.
Le résumé de l’article publié par Michel Vigier, va dans le sens des conclusions de Jean-Paul Fischer qui dirige les travaux :
« Les études de l’OCDE, portant sur les niveaux des élèves de 15 ans dans les 56 pays adhérents ou associés, ne laissent pas apparaître une fréquence identique et significativement élevée d’adolescents en difficulté en calcul, dans tous les pays. Une telle observation n’étaye guère l’hypothèse qu’un dysfonctionnement neurologique, la dyscalculie, universellement et largement répandu, pourrait-être à l’origine de ces difficultés. » …
[1] [1] Fischer (JP), Vannetzel (L), Eynard (LA), Meljac (C), Fayol (M), Fluss (J), Sacchet (J), Siclier (J), Mirassou (A), Billard (C), Von Aster (M), Rubinstein (O), Vilette (B), Vigier (M), La Dyscalculie Développementale, revue ANAE juillet 2009. Vigier (M), Les élèves en grande difficulté en calcul (EGDC): Sont-ils dyscalculiques et peuvent-ils bénéficier d’une approche du calcul par tableaux et tableurs, revue ANAE 102, p 171-178, juin 2009